Circuit Jeannot Bizeau

Ce circuit a été créé en 2012 et porte depuis 2015 le nom du résistant chabriot Jeannot Bizeau

Nous accompagnons gratuitement les scolaires et les individuels ou groupes sur le circuit sur une demie journée ou une journée complète...
N'hésitez pas à nous contacter

Jeannot Bizeau (1925-2015)

Circuit des lieux de mémoire de la deuxième guerre mondiale

24 panneaux sont implantés dans le nord de l'Indre racontant l'histoire de lieux de :

Maquis (reconstitution d'un campement du maquis, hiver 1943-1944)

Organisation de la Résistance

Ligne de démarcation

Passages clandestins

Combats

Sabotage

Parachutage...

 

Visite des 10 et 11 mars 2022

Des collégiens à nouveau sur le circuit Jeannot Bizeau

Jeudi 10 et vendredi 11 mars les quatre classes de 3e du collège Léon XIII de Châteauroux sont venues sur le circuit des lieux de mémoire du nord de l’Indre pour découvrir la Résistance sur le terrain. Nous n’avions plus eu de visites de collégiens depuis octobre 2019. Sur ces deux jours une centaine de collégiens et huit enseignants et accompagnateurs ont découvert ces lieux de mémoire qui sont le plus souvent anonymes. Eugénie Bois, enseignante d’histoire et géographie dans ce collège, est à l’origine de ces visites. Le circuit proposé était des plus classiques avec un lieu de parachutage à la ferme des Rosiers à Luçay-le-Mâle, où les groupes ont été accueillis par la propriétaire Mme Mallet, la ligne de démarcation et les passages clandestins au moulin de Chabris. Après un petit pique-nique au parc Tourangin aimablement prêté par la municipalité et les mots de bienvenue des maires adjointes Mmes Carsuzaa et Paquier, la visite a continué avec un lieu de sabotage aux Ajoncs sur la commune de Chabris, les combats du 11 juin 1944 à Dun-le-Poëlier pour terminer dans la forêt de la Vernusse sur la commune de Bagneux et la découverte de la vie dans un maquis actif durant l’hiver 1943-44. Des collégiens fortement intéressés qui n’ont pas hésité à poser des questions pertinentes au narrateur.

En ces périodes plus que troublées, comment ne pas faire le parallèle entre la situation actuelle et cette seconde guerre mondiale. Lorsque le département de l’Indre, durant l’exode de mai-juin 1940, recevait sur son territoire 700 000 réfugiés qui n’étaient pas épargnés par les bombardements et les mitraillages. Mais aussi avec ces passages clandestins de la ligne de démarcation qui pour certains n’hésitaient pas  à se faire rémunérer et à laisser ces familles qui fuyaient la tyrannie se débrouiller par eux-mêmes. Nous avons l’impression que l’histoire bégaie.

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